Relu par Dr Pierre Panel, chirurgien gynécologue-obstétricien spécialiste de l'endométriose
Que ce soit la première fois que vous consultez tout court, ou la première fois que vous consultez dans le cadre de l’endométriose, l’important est de choisir un praticien avec lequel vous vous sentez à l’aise. Si vous souhaitez être diagnostiquée, ou obtenir un second avis sur votre prise en charge, il est recommandé de vous adresser à un gynécologue spécialiste de l’endométriose.
Que dire lors de la consultation ? En amont du rendez-vous, vous pouvez préparer une liste de questions que vous souhaitez poser. Vous pouvez aussi lister vos symptômes, les douleurs ressenties. Le médecin est là pour vous mettre en confiance, pour répondre à vos interrogations et surtout, vous expliquer de manière simple ce dont vous êtes atteinte. Lors de ce tête à tête, il n’y a pas de question bête, n’ayez pas peur de poser des questions intimes ou qui vous dérangent. Dites-vous qu’au cours de ses longues études de médecine et peut-être de ses longues années de carrière, le praticien que vous avez en face de vous en a vu (et entendu) d’autres ! Vous n’êtes jamais un cas isolé. Si un détail n’est pas clair, demandez-lui de vous l’expliquer à nouveau. Si le médecin ou spécialiste choisi vous met mal à l’aise, changez de praticien, si vous avez un doute, allez voir un deuxième gynécologue (ou autre) afin d’avoir deux avis.
Enfin, on ne peut que vous conseiller de vous munir d’un dossier ou une pochette, dans laquelle vous mettrez TOUS vos résultats d’imagerie passées et à venir (échographie, IRM, scanner), vos analyses, traitements, prises de sang, comptes-rendus d’opération si cela arrive etc. Ainsi, même si vous changez de médecin, de ville, de pays, vous aurez un historique de votre suivi. C’est extrêmement précieux (on insiste un peu !).
São Bento PA de S, Moreira MCN. The experience of illness of women with endometriosis: narratives about institutional violence. Ciencia & Saude Coletiva 2017;22(9):3023–32.
Van den Brûle F. La première consultation gynécologique chez l’adolescente. Rev Med Liege 2005;4.